Après avoir présenté les évolutions de l’alternance en décembre dernier (voir notre actu), la Dares s’est penchée cette fois-ci sur les contrats de professionnalisation dans une publication parue le 9 janvier. Au total, ce sont donc 115 400 contrats qui ont été signés en 2023, soit une nette baisse de 3 % par rapport à 2022. À noter également le nombre de contrats en cours, en chute de 7 %, qui s’établissait à 91 000 au 31 décembre 2023.La diminution est surtout portée par le ralentissement marqué des entrées des moins de 30 ans (-6 %). À l’inverse, celles-ci se stabilisent chez les plus de 30 ans et sont même en augmentation de 6 % chez les 45 ans ou plus qui représentent désormais un contrat de professionnalisation sur dix.La Dares a également analysé la situation des entrants avant la signature de leur contrat. À ce titre, les personnes en recherche d’emploi représentaient plus de la moitié des entrées (54 %), malgré une hausse à un rythme ralenti par rapport à 2022. Si le nombre d’entrants précédemment en emploi reste stable, la Dares constate un net recul du nombre de personnes auparavant en études ou en alternance (-22 % et -9 %).Enfin, le contrat de professionnalisation tend à être de plus en plus utilisé par les grandes entreprises. Entre 2018 et 2023, la part des entrées dans les structures de 250 salariés et plus a gagné 17 points, représentant ainsi 46 % des embauches. À l’inverse, sur la même période, les structures de moins de dix salariés ont vu leur part chuter de 16 points. En 2023, le poids des entreprises de 1 000 salariés ou plus est donc prépondérant, ces dernières ayant accueilli un tiers des nouveaux contrats de professionnalisation.Consulter l’étude.Pour aller plus loin, consulter notre page dédiée aux contrats de professionnalisation.
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